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"Plaidoyer des agences marocaines pour une concurrence loyale"
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"Plaidoyer des agences marocaines pour une concurrence loyale"
Montée en puissance de l’industrie de pointe
Paru dans Arabies, Mensuel du monde arabe et de la francophonie - Janvier 2010
TIC, biotechnologie, aéronautique, agriculture : au Maroc, les programmes destinés à la création d'entreprise se multiplient et concernent désormais presque tous les secteurs. Exemples...
C’est au siège de la compagnie d’assurances CNIA, dans un immeuble flambant neuf situé sur l’une des artères principales du quartier d’affaires de Casablanca que Khalil Azzouzi, directeur de Sherpa Finance et du Fonds de capital risque Dayam reçoit les candidats à la création d’entreprises. Dans des locaux spacieux et à l’esthétique conçue par l’un de ces virtuoses marocains du design, le directeur général étudie la recevabilité des projets de ceux qui se destinent à être de futurs dirigeants et sollicitent à cet effet un appui. « Nous apportons l’expertise, travaillons sur le business modèle, la stratégie et sur la mise en réseau. Nos critères de sélection de projets sont l’innovation, le potentiel de croissance, la rentabilité, la création d’emplois et la dimension internationale du projet » explique ce détecteur de talents qui compte à son actif vingt années d’expérience dans les secteurs industriel et financier. Et qui est de surcroît diplômé des Ponts et Chaussées Paris et de l’Institut Supérieur de Commerce et d'Administration des Entreprises de Casablanca.
Au début, le postulant à la création d’entreprise est accompagné par Sherpa Finance, une entité à vocation citoyenne sponsorisée par le groupe Saham et présidée par Moulay Hafid Elalamy, président sortant de la CGEM -Confédération Générale des Entreprises du Maroc. Saham a été créé en 1995. Depuis cette date, la groupe a connu une croissance appréciable qui s’est traduite par une fusion entre les compagnies d’assurances CNIA et ES SAADA. Il s’est diversifié dans les télécommunications, la logistique, la distribution, le télé service et l'offshoring et participe de cette volonté de soutenir une économie innovante et performante via la création d’entreprises. Le groupe est aujourd'hui le 4ème opérateur dans son secteur. « L’innovation est la clé de voûte du développement. Nous souhaitons ainsi, par l’action d’accompagnement en phase de création et post-création de projets entrepreneuriaux à forte valeur ajoutée, créer une émulation qui sera profitable à l’économie du Maroc » précise Khalil Azzouzi. Les projets soutenus sont positionnés sur des segments divers et variés dont les TIC, les biotechnologies, l’aéronautique, l’aérospatial, le e-business ou encore l’agro-industrie.
Une fois passé avec succès l’épreuve de la viabilité du projet au niveau du comité de Sherpa Finance, c’est le fonds d’investissement Dayam (de l’arabe « permanent ») qui prend le relais. Ce capital-risqueur constitué d’un comité d’investissement est formé par les actionnaires du fonds de CNIA, et d’autres. Il évalue l’opportunité d’une prise de participation dans le capital de la jeune entreprise. Cette année 2009, Dayam a ainsi retenu et soutenu trois projets, positionnés respectivement sur le matériel nautique, le géo spatial, et sur l’e-business. Il existe à ce jour au Maroc plus d’une quarantaine de fonds d’investissement dédiés principalement au développement et au retournement.
S’agissant du profil des candidats à l’aventure entrepreneuriale, ils proviennent pour partie du Maroc, mais viennent également d’ailleurs, et notamment de France, d’Allemagne et des Etats-Unis. Protenia SA, première société de biotechnologies marocaine, est l’une des entreprises à avoir bénéficié par le passé de l’implication active d’un fonds d’amorçage relevant de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), de l'appui de Bank Al Amal et de l'université Al Akhawayan. Implantée à Ifrane, sur le Technoparc de l’université, elle est à présent dotée d’un environnement favorable au développement de son activité. Abdeslam Choua, Consultant industriel fondateur d’Uptek Partners et Hakim Kharrat, Pdg de MilleGen, une société toulousaine spécialisée en ingénierie des anticorps, en sont les cofondateurs. Ingénieur et chercheur dans des pôles d’excellence en France et en Allemagne, ils sont tous deux d’origine marocaine, et ont pris la mesure, dès 2005, des importantes mutations économiques à l’œuvre au Maroc. Ainsi ont-ils décidé de développer leur activité de l’autre côté de la Méditerranée en profitant des divers avantages liés à l’encouragement des investissements mis en place par le gouvernement marocain, via notamment l’exonération de l’impôt sur le bénéfice (IS) sur les exportations pendant les cinq premières années et l’abattement de 50% sur l’IS les cinq années suivantes.
Promotion de l’innovation. Pour soutenir la montée en valeur des produits et services des entreprises, diverses mesures visant à la consolidation de la gouvernance public/privé et de son cadre légal ainsi que du financement et du soutien aux initiatives innovantes ont également été décidées par la monarchie chérifienne. L’objectif est de produire 1000 brevets marocains par an à partir de 2014. Il est également convenu de mettre en place des clusters (plates-formes de regroupement des entreprises, universités et centres de recherche). Cinq projets ont d’ores et déjà été retenus : Rabat Technopolis, Casablanca nearshore, Fès, Tanger Free Zone et Oujda. « L’innovation sous-entend la création de valeur ajoutée à travers la création de nouvelles opportunités, de nouvelles approches d’implémentation et de nouvelles manières d’attaquer les marchés, en passant le plus rapidement possible de la conceptualisation à la commercialisation » déclarait Mohamed Horani, président de la Cgem, lors du premier Sommet de l’innovation, en juin, à Skhirat. Parallèlement, le pays s’attache à la valorisation de la recherche et à l’amélioration du champ de la formation professionnelle, de sorte que cela soit profitable aux entreprises. Une nouvelle école d’ingénieurs en partenariat avec l’Ecole Centrale de Paris et un institut des métiers de l’aéronautique à Casablanca font ainsi partie des priorités. Tout comme « Initiative Maroc Innovation », une instance collégiale à laquelle participe les administrations, les universités, les entreprises et les opérateurs financiers.
Emergence industrielle. Depuis plus de dix ans, le Maroc s’est engagé dans un colossal et multidimensionnel plan de développement de son économie, n’hésitant pas pour cela à prendre les décisions qui s’imposaient pour optimiser des pans entiers de ses activités industrielles et pour en créer de nouvelles. Sept « champions nationaux » ont de cette sorte été retenus pour positionner l’industrie marocaine sur des moteurs de croissance. Il s’agit de l’offshoring, de l’automobile, de l’aéronautique, de l’électronique de spécialité, de l’agroalimentaire, des produits de la mer et du textile. Ceci s’insère dans le Pacte national pour l’émergence industrielle 2009-2015, via le plan « Industrie horizon 2015 », qui a été présenté en juin 2009 au Souverain, par le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami. Ce contrat-programme pour l’industrie prévoit un encouragement à 50 PME sous la forme d’une prime à l’investissement appelée « Imtiaz » (de l’arabe « excellence »), et versée annuellement par l’Etat. D’autre part, est également programmé un mécanisme d’aide baptisé « Moussanada » (de l’arabe assistance), qui consiste en un soutien technique et managérial à 500 entreprises, ainsi qu’à des accès à des lignes de financement. L’intention est de remodeler le profil des PME de sorte que leur compétitivité soit accentuée, et d’inciter également à la création et à la transmission des PME. Par ailleurs, le lancement du « Plan vert » pour le développement et la modernisation de l’agriculture au Maroc couplé au « Plan azur » pour le développement du secteur du tourisme et au contrat programme pour l’artisanat devraient amplifier la dynamique de croissance du Maroc à l’horizon 2020.
Pour l’heure, l’industrie assure 1,2 millions d’emplois et s’adjuge 50% des exportations. Avec ces nouvelles mesures et des zones dédiées au développement industriel dans différentes régions du Maroc, nul doute que l’économie du pays va être propulsée sur le devant de la scène méditerranéenne. A fortiori grâce à l’ensemble portuaire de Tanger et à son extension dont l’ossature se configure à une vitesse impressionnante. « Le développement de Tanger-Med donne en effet au Maroc un véritable avantage compétitif au niveau logistique au même titre que les accords de libre échange qui permettent l'ouverture sur les marchés européen et américain » expliquait Ahmed Reda Chami, en juin dernier à Paris, lors du Salon international de l'aéronautique et de l'espace « Le Bourget ». En atteste l’annonce faite au printemps dernier par le constructeur automobile Renault, de l’entrée en production dès 2012 de son usine implantée à Tanger. De la même manière, le directeur général d’APM terminals Tanger -une filiale de Maersk spécialisée dans le transbordement qui a investi 140 millions d’Euros sur place pour ouvrir en 2007 un terminal- confirmait-il à même époque que « le détroit de Gibraltar est un carrefour stratégique entre l’Asie, l’Europe et le marché africain ». Ce que valident également MSC et CMA CGM, les autres poids lourds du transport maritime, qui se sont également actifs sur les lieux. L’aéronautique qui compte 73 entreprises a également élu domicile dans la zone franche de Tanger. Erigée en secteur prioritaire par le Plan Emergence, cette activité qui se développe à la vitesse grand V s’est positionnée à l’aéropôle de Casablanca. C’est du reste la zone industrielle de référence.
Toujours au rang des priorités, les parcs dédiés aux activités de services informatiques, de traitement des données et des processus commerciaux tels qu’il en existe en de multiples endroits. Fès shore est l’une de ces plateformes.
Quand Tanger-Med fait des émules ! En Méditerranée ou dans l'océan atlantique, les ports marocains affichent des ambitions à la hauteur de la position stratégique du royaume
chérifien.
Le Maroc, qui comptabilise à lui seul 34 ports -dont 13 sont ouverts au commerce international- est en pole position pour prendre le leadership des opérations de navigation en Afrique et
en Méditerranée. Et plus encore, avec Tanger Med, pour partir à la conquête du grand international.
Le roi de la joaillerie s’expose dans la capitale impériale
Rabat, 13 mai 2009
Le 13 mai 2009, Cartier inaugurait sa deuxième boutique au Maroc. Après Casablanca en 2004, c’est à présent à Rabat de devenir l’élue du maître incontesté du savoir-faire joailler.
Cartier. Une signature emblématique d’une tradition d’exception dans l’art de la haute joaillerie. Une enseigne
prestigieuse qui, depuis 1847, façonne et expose dans les mégapoles du monde entier ses créations inédites et inégalées. Montres, bijoux, accessoires, briquets, stylos, maroquinerie et
parfums…
Un parcours d’excellence pour le leader mondial de la joaillerie et de la montre joaillerie, et le numéro 2 de
l’horlogerie.
Un succès jamais démenti pour celui qui a su résister à toutes les crises. Et qui le prouve encore, en inaugurant avec force maestria sa deuxième boutique au Maroc, à Rabat, cinq ans après Casablanca. C’était le 13 mai dernier, rue du 16 Novembre 1956.
L’art d’être unique. Dans un écrin de cristal et de velours rouge, Cartier lève le voile sur ses collections. L’intemporelle bague Trinity, trois ors entrelacés, symbolisant l’amour, l’amitié et la fidélité. Platine, or rose, or jaune. Sertie de diamants, dans sa nouvelle collection, ou encore déclinée en bracelet et collier. Sublimissime. Tout à côté, Panthère de Cartier, la féline effigie dont les yeux émeraude dardent la main qui la frôlera. Sur un autre présentoir, les boucles d’oreilles Cartier de lune, de délicates pièces de joaillerie douces et moirées. Pour contenter l’insatiable appétence de nouveautés, les lignes Inde mystérieuse et Caresse d’Orchidées sauront calmer les esprits enfiévrés par tant de beauté. Le joailler magnifie en effet à l’envi les divines perles qu’il met en scène dans des apparats de reine. « Célèbres ou inconnues, elles déroulent leur charme tout au long de la création Cartier, offrant leur lot de féminité, de délicatesse et de légèreté… » avertit le créateur. Les biographes racontent que ces mêmes précieuses perles, naguère pêchées dans les eaux miraculeuses du Golf de Bahreïn, furent découvertes par Jacques, le premier d’entre les trois frères Cartier et qu’elles lui portèrent chance… Aujourd’hui, les belles de Rabat arborent les audacieux sautoirs lors de leurs promenades sur les quais de la Marina. Et l’éclat de leurs parures voilées de mystère se reflète sur l’ondoyante mère océane…
S’agissant de l’horlogerie, même précision d’orfèvre pour ces montres bijoux de très haute facture. Ballon bleu de Cartier Tourbillon volant en est sans conteste l’une des plus mythiques illustrations, avec son boitier en or rose ou gris, sa glace saphir, ses aiguilles en acier, et son bracelet en alligator pour ornementer le tout.
Dans la gamme des parfums, l’enchantement est tout aussi grisant. Roadster s’y attache, distillant des fragrances bergamote pour la note de fraicheur, rehaussées d’une touche de menthe et d’un accord vanille patchouli qui confère à ce parfum pour hommes sa pointe de sensualité. Enfin, pour parachever cette subtile et envoûtante inflorescence, la senteur minérale de la fougère.
Et l’on pourrait ainsi décrire des heures et des heures durant ces incommensurables collections, tant le choix des prestigieux articles de la célébrissime griffe est infini, et sans cesse renouvelé, via de nouvelles lignes lancées périodiquement. Et tant les pièces uniques permettant la personnalisation d’un bijou sont légion. Cela, bien évidemment, grâce au talent sans limites de maîtres joaillers et sertisseurs.
Une présence à l’international. Et la légende dure ainsi depuis 165 ans ! Comprendre alors comment la
marque Cartier a-t-elle bien pu résister aux caprices du marché et de la mode, c’est forcément s’intéresser à son expansion géographique. A commencer par son positionnement sur les pays dits
émergents.
« Avec nos créations planétaires, nous sommes la première marque de luxe en Chine, et sommes aussi présents
en Russie, à Dubaï, Abou Dhabi, au Koweït, au Bahreïn, en Arabie Saoudite, en Afrique du Sud… Bref, dans tous les pays qui sont aujourd’hui en forte croissance. Ceux qui ont eu l’audace d’y aller
ont ainsi pu résister au choc provoqué par la crise économique » atteste Bernard Fornas, Président de Cartier International. Il précise que cette tradition est au demeurant
fort ancienne. « Il y a cent ans déjà, les frères Cartier n’hésitaient pas à prendre le bateau pour aller proposer aux Maharadjahs leurs collections.»
Et l’ouverture de cette nouvelle boutique Cartier à Rabat le confirme. Ici, les montres joaillères ainsi que la maroquinerie sont extrêmement appréciées par la clientèle -tout comme la gamme exclusive des Mains de Fatma, en haute joaillerie. Alors, après le succès de l’enseigne à Casablanca, capitale économique de la monarchie chérifienne, Cartier affiche sans ambages ses prétentions à Rabat, impériale capitale politique de la dynastie alaouite.
Et à quelques heures de la soirée qui marquera l’ouverture de la deuxième boutique marocaine, direction la Tour Hassan, pour un entretien exclusif de Monsieur le président de Cartier International, dans l’intimité d’un jardin arabo-andalou, avec en toile de fond, le bruissement imperceptible de l’eau d’une fontaine… « Le Maroc fait partie de la grande famille Cartier. C’est une belle place avec laquelle nous partageons quantité de valeurs communes : le goût de l’esthétique, du raffinement et de l’élégance féminine. Nous le savions en nous implantant à Casablanca, mais cela va au-delà de nos espérances. Aussi , après Rabat, ouvrirons nous peut être demain, Incha’ Allah, une boutique à Marrakech ! »
Une enfance marocaine. Bernard Fornas sait de quoi il parle. Il est en effet natif de Casablanca, où il a vécu, voilà cinquante ans…« Je suis un enfant d’ici. Mes quinze premières années, c’est à Casablanca que je les ai passées. J’ai effectué ma scolarité au lycée Lyautey où j’ai d’ailleurs étudié l’Arabe. » De retour au "natal", le Maroc de son enfance, il se laisse aller à quelques confidences, gagné par cette confiance que lui inspirent des lieux chargés de souvenirs, et dont les réminiscences refont surface, au fur et à mesure qu’il déroule le fil de l’histoire… Marrakech, La Mamounia, la station de l’Oukaïmeden où jadis sa famille allait faire du ski… Et puis Ifrane, et tant d’autres endroits évocateurs d’autant d’anecdotes… « C’est un bonheur que d’être là, dans ce pays si fascinant… Un vrai plaisir. Pour rien au monde, je ne voudrais manquer une occasion de venir ici. Ces couleurs intenses, cette architecture aux courbes si majestueuse, ces relations empreintes de tant d’humanité, la prégnance si forte de la spiritualité… tout est si chargé d’émotion ! » Le président de Cartier exulte. Il s’autorise aux projections les plus optimistes dans ce pays dont le positionnement sur la scène internationale se renforce de jour en jour. Et de rappeler que les royautés successives ont façonné les contours de cet état entré de plain-pied dans la modernité, tout en conservant ses ancestrales traditions. Depuis Mohammed V et son retour d’exil de Madagascar une fois sa souveraineté recouvrée, jusqu’à la poursuite de la restructuration du pays par Hassan 2, puis par son fils, Mohammed VI. « Cela concourt de fait au formidable essor économique de ce pays dont le développement politique, industriel et social va indéniablement crescendo. »
Ambiance Cartier. Et démonstration a été faite de la capacité du Maroc à accroître ses potentialités lors
de la soirée inaugurale de la boutique Cartier à Rabat Agdal, le 13 mai. « L’ouverture a lieu dans l’une des rues les plus prestigieuses de la capitale que nous sommes en train
d’aménager en site dédié aux enseignes de luxe » assure Omar Bahraoui, le précédent maire de Rabat. « De plus, la ville attire bon nombre d’investisseurs étrangers en raison des
multiples atouts et des garanties qu’elle présente, et ce, en dépit de la crise mondiale » ajoute-t-il.
Pour preuve, la veille a également eu lieu la pose de la première pierre du complexe résidentiel et touristique Bab Al
Bahr, situé à l’embouchure du fleuve Bouregreg. L’événement s’est déroulé sous la conduite du Prince Moulay Rachid accompagné par le Prince héritier d'Abou Dhabi, Cheikh Mohamed Bin Zayed Al
Nahyan. Le projet d’un montant estimé à 750 millions de dollars résulte d’une joint-venture entre l'Agence du Bouregreg et le holding Al Maabar.
C’est donc dans un contexte très favorable que s’est déroulée l’inauguration de la boutique Cartier. Robert Fornas a déployé tout son talent pour accueillir ses mille invités de marque. Et jusqu’au bout de la nuit, la première marque du luxe à l’international a illuminé de son éclat Rabat, ville impériale où sont désormais exposés les somptueuses œuvres d’art du roi des joaillers.
Paru dans Arabies, Mensuel du Monde arabe et de la francophonie - N°267/268 - Juillet-Août 2009