Naïma El Melkaoui
Peintre Plasticienne
« Une vision onirique du monde »
Naïma El Melkaoui attrape au vol des instantanés de vie dont elle immortalise des fragments dans ses tableaux.
Acryliques sur toiles, croquis, peintures à l’huile… Abstrait, figuratif, surréaliste… Tout est prétexte à la peinture.
« Dans mon dessin, je cherche la joie, je laisse parler mon âme », confie celle qui reconnaît que l’art lui insuffle la force et le courage de vivre, d’exister.
Millau saisie par l’artiste
Surprenante artiste… Capable de se fondre dans tous les décors !
Tout à son aise à Millau, elle succombe au plaisir d’immortaliser en ocre vif des pans entiers de cette ville, où elle passe et repasse, désormais que la voilà enracinée à ces terres fécondes.
Son regard vagabonde et se pose sur les pierres de cette cité légendaire. Elle saisit, dans leurs moindres anfractuosités, les détails de ces édifices qui recèlent les secrets de feu les bâtisseurs de naguère.
Dans des coloris toujours flamboyants, elle ose des bleus exaltés pour nimber les cieux azurés.
Elle tapisse d’émeraude quelques arpents de roche et lisse l’eau de ses encres sanguines.
Se marient ces reflets rougeoyants aux ombres verdoyantes. Et la magie opère…
Les œuvres de Naïma El Melkaoui enchantent les âmes et réchauffent les cœurs !
Hymne à la femme
Qu’ont-elles en commun les naïades qui peuplent l’univers pictural de
Naïma El Melkaoui ?
Peut être ce soupçon d’émotion, peut être ce supplément d’énergie mystique,
dans cette façon si singulière d’implorer la clémence du
Tout-Puissant.
Danses sacrées
Derviches tourneuses dont les bras serpentent et s’enrubannent… les muses tournoient comme tournoient les feuilles dorées. En solo, en duo ou en trois mouvements, dans une même parfaite synchronie, les voilà danseuses sur des toiles aux fondus de turquoise, pigmentés de flocons ocre-orangé. Les voici offrant avec grâce leur douce féminité à la caresse du vent.
Sous le pinceau de l’artiste, des sirènes aux silhouettes ourlées d’antimoine prennent forme, comme animées par la main céleste.
Vaincus par tant de grâce, les dieux abdiquent.
Variations célestielles
Dans des ciels parfois orageux, l’horizon se nappe soudain de pourpre et d’ébène. Semblent sourdre les foudres divines. S’inclinent alors ces cous graciles, sous la lueur pâle que reflète la lune, jusqu’à presque se détacher.
Mais tels des roseaux qui plient sans se rompre, se relèvent finalement les têtes, pour mieux défier la vie.
Ode à la féminité
Dégagés de leurs ténébreux nuages, les visages s’éclairent, laissent entrevoir de furtives ondulations.
A la lumière de l’astre du Maghreb al-Aqsa, du soleil en son royaume au pays du couchant, Naïma El Melkaoui nacre les étoffes de ses prêtresses de rose vénitien et de vert mordoré, et les lancent à la conquête des étoiles, à la conquête des cœurs.
Défilent, de toile en toile, une ribambelle de nymphes qui agitent de vaporeuses mousselines, des foulards aux couleurs chatoyantes.
Savoir alors si les corps sublimés par la symphonie de couleurs que compose l’artiste, savoir si ces corps résisteront à l’appel de l’amour…
Une vie à son œuvre
Ses premières œuvres, c’est à l’hôtel Tour Hassan, à Rabat, qu’elle les expose, en 1986. Naïma El Melkaoui a 18 ans. Elle participe ensuite à plusieurs festivals artistiques ce qui lui vaut, dès 1994, un tableau d’honneur et différents prix.
Tour à tour professeur d’arts plastiques et animatrice d’émissions artistiques à la télévision marocaine, elle n’a de cesse de dédier sa vie à sa passion : la création picturale.
En ce sens, elle participe à des programmes consacrés à l’art, et notamment à Podium 2000. Elle présente également les émissions Sabah Saïd et Nadi Almarah.
Durant ces mêmes années, l’artiste est présidente de l’Association Nawariss des arts plastiques, membre de l’Association des arts plastiques de Rabat et vice-présidente de l’Association d’arts plastiques de Tiflet.
Du Maroc à la France, Naïma El Melkaoui tisse sa toile. Ses œuvres sont mises en lumière dans de nombreuses expositions.
De 1986 à 2006, à Rabat, Kenitra, Tiflet, Khemisset, Meknès, Fès, Taza, Tanger…
Puis à Marseille, Montpellier, Vaison-la-Romaine, Buzeins, Sévérac-le-Château, Millau, Palavas-les-Flots… depuis 2005.
L’empreinte du Maroc
Il y a dans l’œuvre de l’artiste comme une mise en abyme du vécu originel. Un retour à l’acte fondateur, aux prémices de l’art, tel qu’intrinsèquement vécu au Maroc.
Naïma El Melkaoui n’a d’ailleurs jamais quitté le natal. Elle l’habite. Depuis la France où elle réside à présent, elle le visite, dans chacune de ses toiles.
Elle recrée, dans une fantasmagorie de couleurs et de lumières, les ambiances dont elle est la digne et fidèle héritière.
De la vallée fertile du Bou Regreg à Rabat, aux sentiers escarpés de l’Atlas, elle puise à la source du Maroc son inspiration.
Entre le pinceau et la toile, Naïma El Melkaoui enserre ses émotions, et la magie opère…
S’esquissent alors les contours des personnages, jadis, croisés, dont elle rehausse les ombres d’un trait de peinture. Apparaissent de flamboyantes pièces d’art aux motifs finement ouvragés.
Pour ne jamais se départir des souvenirs de cet ailleurs, elle scelle ainsi son destin à sa peinture qui évoque, à l’infini, les mille et mille richesses du royaume chérifien.
La presse en parle
« Il y a dans ses tableaux cette légèreté qui permet d’entrer dans l’entre-deux du rêve, dans une poésie picturale. » La Dépêche du midi – Février 2010
« L’œuvre de Naïma El-Melkaoui est sous-tendue par le rêve d’un monde où la poésie, la liberté et l’amour règnent. » Février 2010
« Le château de Sévérac se pare de douces couleurs, les tableaux figuratifs invitent à la découverte, les natures mortes expriment une parfaite maitrise technique, les danseuses offrent une très belle leçon d’humanité. » Midi Libre – Décembre 2009
« J’avais pu apprécier l’étendue de son talent, mais en replongeant dans son cheminement d’artiste, j’ai pu pleinement découvrir son univers tout en couleurs. Couleurs qui l’ont subjugué dès sa plus tendre enfance, à Rabat, au Maroc. »
« Maitrisant une large palette technique, elle passe de la peinture à l’huile, aux pastels et aquarelles, à la réalisation de poteries ou de sculptures. » Octobre 2008
« Parmi la jeune peinture marocaine, Naïma Melkaoui s’est frayée une voie très prometteuse. Ses visions oniriques confrontent le spectateur à un théâtre d’ombres régi par des rapports mystérieux entre l’homme et l’espace. » Youssef Ouahboun - L’Opinion – Mars 2003
« Un réalisme pictural de bon aloi ». Al Bayane - 1993