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  • : VERONIQUE NARAME - JOURNALISTE
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LE CHOIX DE LA REDACTION

 

 

ALTERNATIVES INTERNATIONALES  n° 067

Juin 2015

       Boko Haram épuise le Cameroun

Par Véronique Narame
A Maroua et Minawao
 
couverture
                  

Depuis un an, le Cameroun fait face aux assauts meurtriers de la secte nigériane Boko Haram. Et contribue, depuis 2013, à l'accueil sur son territoire de 40 000 réfugiés nigérians dans le camp de Minawao.

 

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LE CHOIX DES INTERNAUTES

JUIN 2015

Algérie / Industrie électrique et électronique : Moderniser et restructurer

Algérie  / Maritime : L'Algérie combine mer et terre

Côte d'Ivoire / Socitech Groupe : Contribuer à la digitalisation de l'Afrique

Burkina Faso / Sibiri François Yaméogo, Styliste Modéliste

Algérie / Photo reportage au Salon international du livre d'Alger

Burkina Faso / Des infrastructures performantes pour l'industrie

 

 

9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 13:43

 

Croissance à deux chiffres pour Bull Afrique centrale

 

Paru dans CIO Mag - Décembre 2013/Janvier 2014

 

Par Véronique Narame et Mohamadou Diallo

 

C’est à Libreville, capitale du Gabon, que Bull a installé ses bureaux pour opérer sur l’Afrique centrale. Paul Marolleau est le Directeur général de la filiale gabonaise du leader européen des systèmes numériques.

Bull conçoit, développe, exploite et maintient des solutions numériques de pointe sur les infrastructures, l’intégration et la sécurité. Paul Marolleau, Directeur général Bull Afrique centrale depuis 2011, décrit le cœur de métier de la société informatique. « Notre entreprise a une stratégie extrêmement claire sur le déploiement de solutions dans le domaine des infrastructures informatiques et des services associés - comme la fourniture de serveurs de stockage de données et de solutions de sauvegarde -, ainsi que sur toute la partie solutions applicatives y afférentes, avec notamment le cloud computing. La deuxième grande branche concerne l’intégration, qui est associée aux applications, avec des solutions dans la finance, la monétique, etc. Nous les développons en propre ou avec d’autres partenaires, a l’instar d’Oracle et de SAP avec lesquels nous collaborons. Le troisième volet est la sécurité, qui englobe la cybersécurité et la sécurité physique ». Le Dg de Bull précise que toutes ces interventions s’envisagent dans l’optique de transférer des compétences au Gabon. Et dans l’objectif d’accroître les ressources locales pour assurer le meilleur niveau de services aux entreprises gabonaises.

 

Vocation sous-régionale

De la capitale gabonaise, où est positionnée sa filiale, Bull se développe dans la sous-région, au Cameroun, en RDC et au Congo en particulier. L’équipe, constituée d’une vingtaine de personnes, déploie ses solutions informatiques sur un marché sous-régional en tension, dont les perspectives de croissances vont crescendo. « En 2013, nous tablons sur un chiffre d’affaires (CA) d’environ 6 millions d’euros, et envisageons une croissance à deux chiffres, de l’ordre de 12% pour les commandes et de 11% pour le CA pour 2014 », précise Paul Marolleau. En termes de parts de marché, le Gabon est le premier pays client d’Afrique central de la firme française des systèmes numériques, avec 50 à 60% du total des interventions de l’opérateur. « L’Etat est un donneur d’ordre important, qui a d’énormes chantiers devant lui. Notre réalisation la plus significative est le déploiement de carte salaire des fonctionnaires pour le compte du Trésor Public gabonais. C’est un très beau projet dans l’intégration de solutions. » La carte à puce sécurisée permet le paiement des salaires, via les distributeurs automatiques (GAB/DAB), et concerne les agents de l’Etat, les étudiants, ainsi que les pensionnés qui ont désormais accès à leur compte à partir des Gabs et des terminaux de paiement répartis sur le territoire. Bull a également mis en place l’infrastructure virtualisée de la DGI pour héberger et sécuriser l’application de télédéclaration et de télépaiement des taxes et des impôts, laquelle doit être généralisée dans les semaines à venir.

 

Transfert de compétences

Si Paul Marolleau admet que le marché IT gabonais est en constante évolution, tant au plan de la qualité que s’agissant du support et des intervenants, il constate qu’un vrai travail « d’évangélisation » reste à faire au niveau des services et des compétences, ou encore pour la virtualisation et le Cloud, lesquels demeurent en décalage par rapport à d’autres pays africains. « L’Etat s’organise pour avoir les filières qui correspondent aux besoins du marché, mais, pour l’heure, le niveau de compétences n’est à la hauteur de celui attendu par le marché. Les formations ne sont pas forcément en adéquation avec les besoins et nous sommes obligés d’investir de manière significative pour répondre aux attentes de nos clients », fait remarquer le Directeur général. Il précise que Bull est prêt à collaborer avec les organismes de formation (écoles, instituts, universités…) pour animer des séminaires, voire des cycles de formation dans les domaines tels que la cybersécurité, les réseaux, la virtualisation. « Si on veut que les niveaux s’améliorent, il faut que l’on participe au processus », admet-il.

En tant qu’entreprise citoyenne, Bull entend aussi contribuer au développement des TIC au Gabon par son implication dans la création d’un syndicat des professionnels de technologies de l’information et des communications. Ce syndicat adhèrera à la Confédération patronale du Gabon (CPG), dont Paul Marolleau vient d’être désigné comme administrateur pour le collède des entreprises des TIC. A ce titre, il participera, avec ses pairs, au débat sur l’avenir de la filière au plan de la formation, des choix stratégiques ou encore de la défense des intérêts légitimes des acteurs. « On a tout intérêt à s’associer et à être cohérents. C’est ainsi que l’on pourra faire valoir notre point de vue et avancer ensemble, et non pas en ordre dispersé », conclut le Directeur général de Bull Afrique centrale.

 

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Chiffres clés

Le marché de l’informatique au Gabon

Le chiffre d’affaires du marché local de l’IT est estimé entre 40 et 50 milliards d’euros. A cela s’ajoute, pour au moins la même somme - si ce n’est plus -, le montant correspondant aux solutions provenant de l’extérieur et qu’intègrent les entreprises et les opérateurs.

 

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